L’atelier des chefs d’entreprises de Brazzaville et de Kinshasa s’est clôturé jeudi à Brazzaville, sur une note de dénonciation des multiples taxes prélevées par les services de l’Etat au niveau de deux beachs, Ngobila et de Brazzaville. Les entrepreneurs des deux rives ont demandé à la Communauté des États d’Afrique Centrale, CEEAC, qui a instauré une zone de libre échange entre les deux Congo, d’intervenir auprès des deux gouvernements, pour alléger ou supprimer ces taxes, rapporte radiookapi.net
En réaction aux plaintes des Chefs d’entreprises, la douane et le port de Brazzaville affirment n’appliquer que la loi. Trop de taxes à payer est le fait des textes qui existent entre les deux États depuis 2005. Seule la volonté de deux gouvernements pourrait alléger ou supprimer ces fortes taxes, a dit le Directeur général de port de Brazzaville. Fortement attendus, l’administrateur délégué général de l’Onatra et le Directeur du port de Matadi n’ont pas fait le déplacement.
Répondant seul aux attaques des commerçants, le directeur général du port de Brazzaville a informé que les avantages des textes de 2005 ne concernaient que le trafic passager. D’où la délicatesse du dossier « marchandises » qui attire beaucoup les services de l’Etat. Et pourtant, les taxes de transport du ciment ont baissé, passant de 28 à 6 $ USD, par l’action de Brazzaville, qui accuse de plus en plus de pénurie dans ce domaine. De leur côté, les armateurs de canons rapides ont déploré les tracasseries et les multiples prélèvements financiers dont ils font l’objet.