Près de 3 semaines après le crash du DC9 de Hewa Bora, la Sonas se prépare à l’indemnisation des victimes. Mais, la direction provinciale de la société Nationale d’assurance, Sonas, dénonce le fait que certaines victimes du crash gonflent les montants des pertes subies pour bénéficier de plus d’argent lors de l’indemnisation, rapporte radiookapi.net
Victor Kanyamanda Kasereka, directeur provincial de la Sonas, explique : « La Sonas, comme assureur de Hewa-Bora, va indemniser les vraies victimes. Quant aux victimes fictives, elles peuvent déjà se décourager. Elles ne seront jamais indemnisées. Il y a de ceux qui ont trouvé, dans ce crash, une opération d’enrichissement, et qui présentent des situations qui n’ont rien avoir avec la réalité des faits. Et, c’est ce qui fait que la Sonas traîne encore un peu, pour voir exactement qui est vrai, et qui est faux. »
Pour sa part, le président des boutiquiers de Goma regrette cette situation. Kembo Amunazo appelle ses membres à la sincérité : « J’aimerai que les opérateurs économiques fassent des déclarations exactes pour ne pas bloquer le processus de paiement de leurs marchandises. Ça ne sert à rien de mentir, ni d’aller au-delà. Cela peut bloquer le processus. Qu’ils déclarent ce qu’ils ont perdu comme marchandises, parce qu’il y a aussi d’autres services techniques qui sont entrain de faire des investigations pour savoir avec précision qui peut avoir quel montant. C’est par rapport à cela qu’on va essayer d’indemniser ces opérateurs économiques. »
Pour rappel, le crash de l’avion de Hewa Bora le 15 avril dernier au quartier Birere avait fait une quarantaine de victimes et d’importants dégâts matériels.