Ils se plaignent du rabattement de salaire et des omissions des noms sur les listes de paie. Cette grève coïncide avec la reprise des cours après les vacances des paques. Ces vacances avaient pourtant été écourtées à cause de la précédente grève de septembre dernier, note radiookapi.net
Le rabattement d’un tiers des salaires sur base des listings en provenance de la fonction publique est la goutte d’eau qui a fait débordé le vase. Ajouté à cela, l’omission du nom de certains enseignants sur ces listings. Pour cette enseignante, il s’agit d’une magouille de la part des comptables de la fonction publique. « Je suis une ancienne enseignante. J’ai 27 ans de service. A ma grande surprise, on me dit que mon nom n’est pas sur la liste de paie. J’ai demandé à un de mes frères qui travaille à la fonction publique à Kinshasa, il m’a donné le numéro de mon nom sur la liste originale. Et en vérifiant sur cette liste, j’ai effectivement trouvé mon nom. Donc ce sont les comptables qui font maintenant ces jeux. »
Pour Mahulu Mwanda Mukute, président du Syeco/Maniema, les enseignants doivent reprendre le travail parce qu’ils n’ont pas lancé l’ultimatum à l’employeur, comme l’exige la loi. Quant à Robert Kalume, Proved ad intérim, le rabattement n’est pas observé qu’au Maniema mais sur l’ensemble du pays.
