Interdiction du BDK, la société civile regrette le manque de consultation du gouvernement

Cette institution dit avoir pris bonne note de la décision du gouvernement interdisant le fonctionnement du mouvement politico religieux Bundu dia Kongo. Angelo Mayambula, président de la société civile du Bas Congo, regrette cependant souhaité que les forces vives de la province n’aient pas été consultées avant cette décision, rapporte radiookapi.net

Angelo Mayambula, président de la société civile du Bas Congo. « Nous allons être reçus par le chef de l’Etat. C’est dans son agenda de travail. Nous pourrions peut-être demander les motivations de cette décision par rapport, n’est-ce pas, au fait que les sensibilités politiques et sociales, ainsi que toutes les parties concernées du Bas Congo, n’ont pas encore été reçues par le chef de l’Etat. Le gouvernement est venu se réunir ici. Nous aurions souhaité qu’il reçoive d’abord les grandes sensibilités de la province pour mesurer, à juste titre, le bien fondé d’une telle décision par rapport à l’évènement. Donc, ce n’est pas une surprise pour nous. Nous avons pris bonne note. Le moment venu, la société civile va faire une déclaration lorsqu’elle va se réunir. Quand nous avions appris que le gouvernement viendrait se réunir ici, c’était une bonne chose pour nous. Malheureusement, il s’est réuni sans avoir consulté toutes les forces vives, les partis politiques y compris. »

A l’Assemblee provinciale, les élus du peuple attendent de se réunir avant de se prononcer sur cette question.