Réagissant à la décision du gouvernement interdisant le fonctionnement du mouvement politico religieux Bundu dia kongo, certains habitants de Matadi appelle le gouvernement et le BDK à se réunir autour d’une table pour régler le problème, rapporte radiookapi.net
Quelques avis de la population : « Bon, la solution au dossier BDK, il faut les entendre. C’est-à-dire qu’il faut se mettre autour d’une table et avoir un dialogue. C’est seulement ça. Parce que, quand un peuple, pas se révolte, mais a des desiderata à faire comprendre, il faut les écouter, les appeler et s’asseoir autour d’une table. Ecouter les uns les autres, qu’est ce qu’il faut faire, ainsi de suite. Mais, par la violence, on ne va pas résoudre ce dossier là. »
« Selon moi, ce qu’on sait, c’est que les BDK veulent que le pouvoir soit aux mains des Kongo. Même le pouvoir qui est en place actuellement, ils s’y opposent. Alors, pour terminer tout ce problème, il faut mettre ensemble les BDK et le gouvernement en place, afin qu’ils s’entendent. Qu’il y ait une conférence entre le gouvernement et le BDK, pour résoudre ce problème. Les BDK veulent que le pouvoir rentre entre les mains des Ne Kongo. »
« La solution serait de ne pas continuer avec les violences. Que ce soit du côté des BDK ou du côté du gouvernement, il faut cesser avec les violences. Que le gouvernement puisse plutôt accepter le dossier de revendication des BDK, analyser le problème et commencer déjà à répondre à chaque revendication, si cela est possible. Si les revendications sont fondées pour le développement de la communauté du Bas-Congo, eh bien, qu’on puisse l’appliquer. Il n’y a que ça comme solution. Mais si la solution est de passer par la violence, que ce soit par les membres du BDK, ou du côté du gouvernement, pour prétendre restaurer l’autorité de l’Etat, il faut aller faire n’importe quoi, eh bien, la solution ne va pas venir parce que la violence va toujours produire de la violence. »
« Pour moi, la solution, c’est comme dans tout foyer où il y a des problèmes. Il faut chercher la cause de ce problème et se réunir pour trouver la solution. C’est pour dire que c’est le dialogue qui va nous aider à atteindre la solution pour cette province. »