Le Centre congolais pour la protection de la nature, vient d’initier des travaux de reboisement dans la province. Pour le coordonnateur de cette association, la population doit être mise au courant des dangers liés à la destruction de ces espaces naturels protégés. Il fustige également le comportement des autorités cadastrales pointées du doigt dans cette affaire de lotissement des mangroves, rapporte radiookapi.net
Flavien Futi : « nous venons de réaliser l’année passé deux hectares juste pour amener la population à abandonner les actions dans la forêt des mangroves. La population avec cette paupérisation que vous connaissez trouve que dans deux trois jours, elle a rabattit les mangroves, fait son four des braises, vend rapidement et a de l’argent sûr. Maintenant, nous allons vers cette population avec nos émissions pour la rencontrer et lui dire, voilà ce que vous faites. Ce n’est pas bon. Nous mettons nos petits sites de reboisement comme moyen de détourner la population qui vit dans cette zone tampon. Plutôt que d’aller vers les mangroves, de venir dans les sites où nous faisons le reboisement. Une grande partie des mangroves est maintenant attaquée parce que la population veut construire. Pour empêcher cette destruction des mangroves nous avons commencé par contacter les responsables de L’ECCM, plate forme regroupant des écologistes, pour qu’ils nous expliquent pourquoi le site de Mi clif est loti. On nous a expliqué que l’actuel chef de services a hérité de cette situation. Ces sont les populations autochtones qui avaient déjà vendu ces parcelles auprès de certaines personnes. Nos efforts sont dès lors centrés vers le parc marrais des mangroves et la population, pour réconcilier le point de vue et voir comment ont peut laisser les mangroves.»
