Les habitants de la localité Doruma, à 210 Km de Dungu en territoire du même nom, ont abandonné leur village mardi et mercredi dernier pour se mettre à l’abri des exactions des rebelles ougandais, LRA. Selon la société civile locale, ces derniers ont pillé le groupement Gangala et enlevé son chef, provoquant ainsi la panique dans les localités voisines. Face à cette énième attaque des rebelles, la société civile estime que seule la présence des forces armées aux frontières avec le soudan peut protéger les populations de cette région, rapporte radiookapi.net
Après le pillage du groupement Gangala en territoire de Dungu dimanche dernier, les éléments de la LRA se sont donnés le luxe d’enlever le chef Mbiko Ndolomo avant de le libérer 7 heures plus tard.
Selon la commission “justice et paix” du diocèse de Dungu, les mêmes éléments sont allés opérer lundi dans la localité Ezo, au-delà de la frontière et y ont enlevé 70 personnes.
Vingt-quatre heures après, ces rebelles ougandais ont été signalés à 64 Km de Doruma, ce qui a provoqué la panique des habitants de cette localité qui ont préféré aller se cacher en forêt. La même source rapporte que seuls les prêtres et les sœurs n’ont pas bougé de leur lieu de résidence.
Contactées, les autorités aussi bien administratives que policières – tant au niveau local que provincial – n’ont pas voulu commenter cette situation en raison de sa sensibilité. Néanmoins, tout en partageant les préoccupations des populations, elles reconnaissent la nécessité de les protéger contre les exactions récurrentes des LRA.