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Le gouvernement congolais promet de publier jeudi prochain le rapport de la commission chargée de réviser les contrats miniers,contrats miniers. Ce rapport est attendu depuis plusieurs mois et c’est le ministre des mines qui l’a annoncé lundi soir. C’était à la clôture des Etats généraux des mines organisés à Kinshasa. Ces assises de 5 jours ont regroupé les opérateurs miniers, les ONG et les services de l’Etat. Tous ont évalué le Code minier et ses applications. Il ressort un constat : le secteur minier n’a pas créé des richesses comme attendu. Des mesures urgentes s’imposent, rapporte radiookapi.net
Mesures urgentes ou immédiates, tout le monde est d’accord, il faut sauver la situation. D’abord par la lutte contre le gel des titres et carrières miniers. Sur 4 mille 500 permis de recherche, seul une dizaine sont arrivés à l’exploitation. Les titulaires défaillants seront déchus, promet le gouvernement. Ensuite, il faut identifier ceux qui exploitent frauduleusement et évaluer le capital de l’Etat dans certaines sociétés minières. Mais il faut surtout contrôler les ressources elles-mêmes.
L’établissement d’un certificat de type Kimberley s’impose pour les autres matières comme cela se fait pour le diamant. Cette mesure est à accompagner avec la mise en place des marchés boursiers des diamants et d’autres substances minérales. Une initiative à monter par les privés et dont le but est la transparence.
Pour voir encore plus clair, l’urgence exige qu’il y ait une structure qui coordonne la lutte contre la fraude minière et la contrebande. Pour réussir un tel pari, les différents services de l’Etat doivent oeuvrer ensemble pour éviter aussi les conflits fonciers.
