Foot-Léopards : Henri Depireux sur la sellette

Henri DEPIREUX

Henri DEPIREUX

A 9 mois de la fin de son contrat, le compte à rebours a peut être déjà commencé pour le belge Henri Depireux à la tête des Léopards de la République Démocratique du Congo, note radiookapi.net

La RDC a été éliminée samedi de la course pour une place qualificative à la CAN 2008. Une réunion de travail a eu lieu lundi en fin d’après midi au siège de l’équipe nationale, réunissant une partie du comité exécutif de la Fédération congolaise de football (Fecofa) et le staff technique national.

Laurent N’kuim Lay, deuxième vice-président de la Fecofa : « Nous avons fait l’évaluation globale avec le staff technique, en dépit de tous les moyens disponibilisés pour que les résultats suivent. Une évaluation faite aussi en fonction du contrat d’objectif que le gouvernement congolais, après avis de la Fecofa, a signé avec l’ensemble du staff technique. Cet objectif n’ayant pas été atteint, nous avons voulu avoir l’impression et l’analyse technique du staff. »

Henri Depireux qui, lors de sa prise de commande en 2006, s’était promis d’amener les Léopards à la CAN, regrette aujourd’hui certains de ses choix. « On se fait toujours des reproches. J’avais 22 joueurs, et il n’y avait de la place que pour onze. J’en ai donc laissé onze sur le carreau. J’ai donc du prendre des décisions, même en plein match. La question que je me pose aujourd’hui et beaucoup sûrement se la posent, c’est sur la montée de Yemweni à la place de Mbokani. Voila. Qu’est ce que vous voulez, j’en suis malade. »

Henri Depireux parle aussi de l’ambiance qui a entouré le match RDC-Libye. « Je me reproche de n’avoir presque rien dit à la mi-temps. Je suis scandalisé de n’avoir pas rectifier le tir. Il y avait tellement du monde dans les vestiaires, et même avant le match avec cette histoire des primes et ça parlait dans tous les coins. Tout ça est question de discipline, de concentration.» Et d’ajouter : « la concentration a été évacuée avant le match. »

Pour Laurent N’kuim Lay, « l’équipe nationale avait besoin des moyens et, l’autorité suprême du pays s’est impliquée personnellement. Et comme les résultats n’ont pas suivis, nous nous en excusons auprès de toute la population congolaise. »

Du côté de la Fecofa, on attend le retour au pays de Constant Omari, le numéro un de cette institution. Henri Depireux va-t-il porter seul le chapeau ? Les jours ou les semaines avenir nous les diront.