C’est le constat fait par le Bureau de représentation de la
Commission Electorale Indépendante (CEI), rappelle radiookapi.net. Selon la CEI, ces
désertions devenues fréquentes sont dues au non paiement de la prime de ces policiers commis
à la sécurisation des opérations d’enregistrement. Ces opérations ont commencé depuis cinq
jours.
Au sud de la ville, deux chefs de centres se sont chargés de la sécurisation
des opérations en lieu et place des policiers qui y étaient affectés. Dans un autre centre,
c’est un gardien de l’école qui veille sur le matériel électoral. Affamés, les éléments de
la police commis à cette tâche ont déserté le lieu faute de prime, affirme le gardien de
l’école.
rnL’inspection provinciale de la police dit n’avoir aucune information
sur la prime des policiers dans le cadre de la sécurisation des opérations d’inscription
d’électeurs.
rnLes opérateurs de saisie et préposés à ces opérations se sont
également plaints.
Face à ces difficultés, la CEI a essayé de payer la prime à certains
policiers avec les moyens disponibles en attendant l’exécution du budget par le ministère de
l’Intérieur. Pour les opérateurs de saisie et préposés aux opérations d’enrôlement, la
solution viendra plus tard. Ils devront travailler encore pendant dix jours pour être payés,
selon la CEI.