Les localités de Kimoka, Katembe et Malehe sont les plus touchées par ces pillages des hommes en uniforme. Les derniers en date ont eu lieu le week-end dernier.
Dans la nuit de samedi et dimanche, une dizaine de maisons de Kimoka, localité située à 5 kilomètres de Sake, ont été pillées. Conséquence : la plupart des habitations sont désertes. Ce nouveau pillage intervient une semaine après que Kimoka et deux autres villages aient été la cible des pillages et viols, commis par des militaires FARDC déployées dans les environs.
Les habitants attribuent ces dégâts aux militaires de la 11e brigade. Les premiers pillages avaient provoqué le déplacement de 800 personnes vers Sake. Aujourd’hui, ces militaires sont encore visibles à Kimoka, affirment les habitants. Situation qui n’encourage guère ces habitants de rentrer chez eux.
Selon les autorités locales, les populations se rendent au village le jour pour chercher de la nourriture. A la tombée de la nuit, elles retournent à Sake, dans des familles d’accueil. A ce jour, aucune assistance humanitaire n’a été fournie à ces déplacés.