L’accident s’est produit dans la deuxième quinzaine du mois de février dernier. Kampangala est une localité située au sud de la ville de Tshikapa, au Kasaï Occidental, à la frontière avec l’Angola. C’est le vice gouverneur de province Clément Kanku chargé des questions économiques, financières et de développement qui a apporté la nouvelle.
Celui-ci revenait d’une mission de travail dans cette partie de la province. Selon lui, c’est le 19, le 23 et le 24 février passés que les éboulements s se sont produits. Le chiffre exact n’est pas connu. Mais le recoupement de plusieurs témoignages indique que près de quarante mineurs ont péri sous les décombres des galeries souterraines de la mine de Kampangala.
rnLa cause de l’accident n’a pas été communiquée. Mais l’autorité provinciale pointe du doigt les hommes en uniforme. Ceux-ci, en divagation selon l’expression du vice gouverneur, ont investi le chantier et le carré minier de la localité. rnLe vice gouverneur estime que le mal est profond et nécessite des mesures draconiennes.
Parmi ces mesures attendues, il préconise la réglementation de l’exploitation artisanale du diamant, l’interdiction formelle de l’exploitation par galeries souterraines et le travail de nuit. En plus, Clément Kanku souhaite le départ de tous les militaires de ce site minier.
Cependant, des mesures semblables ont déjà été prises par le passé.Les mineurs, civils et militaires, ne les ont jamais observées. En octobre et novembre 2004, des accidents similaires se sont produits sur le même site et presque dans les mêmes conditions, rappelle-t-on.