Un colis de diamant de 17 millions
de dollars a été exporté frauduleusement de la RDC vers Anvers en Belgique. Il serait sorti
par Brazzaville sans certificat requis. Son propriétaire a donc violé le processus de
Kimberley. Le chargé de presse au ministère des mines qui a révelé cette information dans
une conférence de presse le week-end a annoncé que son ministère va mener une action en
direction de la justice belge pour faire la lumière sur cette affaire.
Cependant, au
Centre d’Expertise, Evaluation et Certification des substances précieuses, on est plutôt
sceptique. Le directeur général du CEEC se dit surpris par cette nouvelle. Kasongo Shomary
regrette que son service, organe technique attitré du gouvernement en la matière, n’ait même
pas été consulté avant la publication par voie de presse de cette
information.
Toujours dans ce chapitre des matières précieuses, à Mbuji Mayi, au
Kasaï oriental, les négociants en diamants de cette province dénoncent la présence des
expatriés opérant dans les zones d’exploitation. Pour le syndicat des diamantaires du Kasaï
oriental, cette présence dérange le circuit de négociations et ne leur permet pas de vendre
le diamant au prix réel. Ce qui ne permet pas non plus au pays de tirer les bénéfices qui
lui sont dus, ont-ils indiqué à la Radio Okapi.
