L’Assemblée nationale a mis fin hier au débat sur la
commission Vérité et Réconciliation. S’agissant de la composition du bureau de cette
commission, les députés issus de la composante Société civile ont proposé qu’il ne
soit constitué de membres qui ont trempé dans de graves violations des droits de
l’homme, car, estiment-ils, il sera difficile pour les victimes de ces violations de
se confier à leurs propres bourreaux.