La zone de santé de Moba, dans la province du Tanganyika, a enregistré plus de 200 cas suspects de Mpox depuis le début de cette année, selon une annonce faite mercredi 19 mars par le Dr Barwine Momat, médecin chef de cette zone de santé.
Le Dr Momat indique que la courbe épidémiologique est ascendante et que sa structure est débordée pour la prise en charge des malades. Il affirme néanmoins poursuivre la sensibilisation de la communauté sur le respect des gestes barrières contre cette maladie.
« Pour cette année 2025, pour ces trois premiers mois, la zone de santé compte déjà 242 cas suspects de Mpox et nous sommes débordés dans le cadre de la prise en charge car la zone manque des moyens à elle seule de bien prendre en charge tous les malades. Jusqu'à présent, la zone n’est pas appuyée. Nous profitons de cette occasion pour lancer un cri d’alarme aux gens et aux organismes de bonne volonté afin qu'ils nous prêtent main-forte pour que cette épidémie soit bien gérée », a alerté le médecin chef de zone de santé.
Il a exhorté par ailleurs toute la communauté de la zone de santé de Moba et ses environs à amener à l’hôpital pour une consultation gratuite les malades présentant des éruptions cutanées de toute forme.
« Si le diagnostic de Mpox est posé, la prise en charge est gratuite. Je rappelle les mesures préventives pour lutter contre cette pathologie : se laver régulièrement les mains avec du savon, utiliser des cache-nez, éviter tout contact avec un cas suspect et avoir des relations sexuelles protégées », a-t-il déclaré.
