Près de 100 000 réfugiés congolais logés dans des camps de fortune vivent dans des conditions infrahumaines au Burundi, a estimé, samedi 8 mars, le président de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), Paul Nsapu.
Au terme de sa mission d’évaluation et de solidarité effectuée de jeudi à samedi 8 mars à Bujumbura, au Burundi, auprès des Congolais qui ont fui la guerre dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu, Paul Nsapu a déploré la précarité de la vie dans les camps de réfugiés, notamment dans les camps de Gianga et Lugondo.
« Malgré les efforts des autorités burundaises et des humanitaires sur place, il y a un manque criant d’accès aux services de base », a fait savoir le président de la CNDH.
Il estime « qu’il est urgent que des mesures concrètes soient prises pour améliorer leur situation et leur garantir la dignité humaine », plaide-t-il.
Paul Nsapu s’est entretenu avec Jeef Ngoy: /sites/default/files/2025-03/08._100325-p-f-kininvitebujumburacndhpaulnsapu-00_web.mp3