Journal français de 18h de ce dimanche 22 décembre 2024
- Au Nord-Kivu, les habitants de la ville de Goma demeurent perplexes, après la nouvelle de chute et d’explosion des obus dans quelques quartiers de la ville. Des sources concordantes, nous apprenons que, de samedi à ce dimanche, ces engins explosifs ont fait des dégâts à quatre endroits de la ville.
- Environ 7200 personnes déplacées à la suite des affrontements entre les Wazalendo Bembe et Buyu des provinces du Sud-Kivu et du Maniema sont sans abris. Certains habitants qui ont fui le village de LWIKO, théâtre des affrontements du 11 décembre dans le territoire de Kabambare, vivent dans des salles de classe et dans des églises à Penemembe et dans d’autres villages environnants.
- En Ituri, six miliciens de la CODECO tués au cours d'une opération de protection des civils dans le territoire de Djugu. Selon le porte-parole des FARDC qui livre ce chiffre ce dimanche, ces assaillants ont tenté en vain d'attaquer la population déplacée du site de Lala dans la nuit de vendredi dernier.
- Au Kasaï Oriental, hausse de prix de carburant à Mbuji-Mayi depuis la semaine dernière. Le litre de carburant coûte cinq mille (5000) Francs congolais. Et pourtant, le même litre s'est vendu il y a une semaine à quatre mille cinq cents (4.500) francs congolais.
- Dans la province du Tanganyika, la cimenterie GLC promet de revoir à la baisse le prix du ciment gris et de contribuer aux projets de développement des communautés locales. Annonce faite hier samedi à Kalemie par le directeur Général de cette société Chinoise à l’issue d’une rencontre avec le président de l’Assemblée provinciale du Tanganyika.
- Dans le territoire de Beni au Nord-Kivu, le pont Hululu jeté sur la rivière portant le même nom, montre quelques signes d’usure. Il est sur la RN 4, axe Beni-Kasindi.
- Plus de peur que de mal. Le naufrage annoncé jeudi dernier du MB Mama Wetchi au village Lolo situé à trois cents kilomètres de Mbandaka dans la province de l’Equateur n’a pas eu lieu.
- Les autorités politico-administratives du Kwilu, dont les chefs de différentes divisions, sont sensibilisées sur la prévention et la lutte contre les exploitations et abus sexuels. C’était lors d’une session de plaidoyer et de sensibilisation organisée vendredi, par l’ONG CANACU, communauté des Amis de la Nature et de la Culture, avec l’appui financier de l’UNFPA./sites/default/files/2024-12/22122024-a-f-journalfrancaissoir18h00-00_web.mp3