Trois personnes sont mortes et six autres grièvement blessées à la suite des attaques des bandits armés, en quatre jours, dans la ville de Kisangani (Tshopo).
Le dernier cas remonte à la nuit de jeudi à vendredi, où trois hommes armés ont tué un jeune homme de 23 ans, transportant son épouse et son fils, au Point kilométrique 9 sur la route de Yangambi.
Ces derniers blessés par balles sont admis aux soins dans une formation médicale de la place.
Les malfrats en tenue militaire ont emporté la moto de la victime avant de disparaitre dans la nature.
Un jour après, vendredi vers 2 heures du matin, un enfant âgé de 8 ans a succombé sur le coup après avoir été touché à la tête par une balle tirée par des voleurs armés.
En apprenant le cas de meurtre du jeune de Simisimi, la population a manifesté sa colère.
La police dépêchée sur les lieux a dû tirer en l’air pour les dissuader les manifestant mais elle a été accueillie par des projectiles.
Dans cette confrontation, trois civils et six policiers sont blessés.
Pour sa part, le maire de la ville de Kisangani, Delly Likunde a tenu dans l’après-midi une réunion du comité urbain de sécurité pour examiner cette question de l’insécurité.
En attendant les conclusions qui en sortiront, il a remis une enveloppe pour la prise en charge des blessés.
Il y a 4 jours, un taximan moto avait été abattu par des hommes armés non autrement identifiés au Bloc Simisimi.