Beni : 20 policiers formés sur les VBG et la protection de l’enfant

Vingt policiers de la ville de Beni (Nor-Kivu) ont clôturé, dimanche 11 aout, la formation sur les vilolences basées sur le genre et la protection de l’enfant.

A l’initiative de l’unité de la coordination genre et protection de l’enfance de la police de la MONUSCO, cette session de dix jours a voulu renforcer les capacités des apprenants dans la prise en charge des victimes de ces violences dans cette partie du pays.

La formation, clôturée par un test écrit, a permis d’évaluer le niveau d’apprentissage de ces policiers.

Ces participants ont appris plusieurs leçons notamment sur l’accueil et l’orientation des victimes de violences sexuelles et des enfants affectés par les conflits.

Ils ont également reçu la formation sur les techniques de rédaction des procès-verbaux, d’analyse des scènes de crime, ainsi que des interrogatoires selon les différentes techniques d’enquête.

Parmi les participants, la policère Sarah Zuena, agent qui assure que ces nouvelles connaissances lui permettront de mieux prendre en charge les victimes de violences.

« Nous allons améliorer notre travail. Parce qu’il y a des nouvelles notions que nous venons d’apprendre, surtout en matière de protection de l’enfant, parce qu’un enfant qui, par exemple, a subi des violations, il y a une façon particulière de traiter son cas », a-t-elle expliqué.

Pour sa part, le commissaire principal Léon Punzu, chef d’escadron de la police de protection de l’enfance à Oicha, est d’avis que les notions apprises pourront contribuer à la lutte contre les violences sexuelles au sein de la communauté.

« Si nous mettons en application toutes les notions apprises ici, nous allons énormément contribuer à la suppression des cas de violence sexuelle dans la communauté, en évitant surtout les arrangements à l’amiable. On a également insisté sur le fait qu’en matière des violences sexuelles, il n’y a pas d’amendes transactionnelles», a-t-il déclaré.

La cérémonie de clôture de cette formation s’est déroulée en présence des autorités de la ville et de la Police nationale congolaise.

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