La mesurette de 3 kg et demi de maïs se négocie actuellement entre (5 500 et 6 000 francs congolais, pourtant il y a un mois qu’elle se vendait à 4 000 francs congolais, à Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental).
Cette hausse de 50% est commentée de diverses manières à travers la ville diamantifère.
Les vendeuses de maïs évoquent les difficultés d’acheminent de cette marchandise à Mbuji-Mayi.
Sur le marché, les camions de maïs en provenance de différents centres de production ne sont pas nombreux.
Elisabeth Muadi vendeuse de maïs a expliqué que « le prix de la mesurette a augmenté à partir des centres de production. Il faut ajouter les frais de transport et de séjour, voilà pourquoi on vend à 5.500 voire 6000 FC ».
D’autres vendeuses de maïs estiment que cette hausse est due à l’inflation sur le marché de change.
« Par rapport au taux du dollar, je trouve que le prix est normal, parce que ces gens-là ont besoin de l’argent pour aller acheter d’autres marchandises », a souligné Monique Tshitenga.
Alors que Thérèse Ntumba, enseignante a déploré cette hausse du prix de maïs :
« Je n’apprécie pas ça, je suis enseignante, on me paie 180 000 Francs congolais. Je peux acheter combien de meka pour arriver à la fin du mois ? »
De son côté, le Directeur provincial de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) au Kasaï-Oriental a plutôt évoqué les effets du changement climatique :
« La saison culturale B n’était pas très bonne, il y a eu trop de pertes, trop de ratés. La quantité disponible n’est pas à mesure de couvrir les besoins de notre population. La demande étant forte, ça impacte sur le prix de vente ».
Pendant que le prix de mais a augmenté, les produits manufactures abondent sur le marché. Du coup, leurs différents prix ont baissé sur le marché, constatent les consommateurs.