Sept personnes sont mortes et 8 autres blessées à la suite des bombes, larguées entre lundi 15 et mardi 16 juillet, par les rebelles du M23, à Bweremana, territoire de Masisi (Nord-Kivu).
Des sources sur place ont déploré les largages de ces engins explosifs pendant les combats entre les FARDC et les rebelles autour de l’axe Bweremana-Shasha.
Selon les mêmes sources, parmi ces victimes il y a un militaire FARDC décédé sur le coup, ainsi qu’une femme et son enfant succombés à leurs blessures dans un hôpital de la place.
C’est entre 5 et 9 heures locales que ces combats ont eu lieu sur les collines Kabase, Kiluku et Kashingamutwe surplombant la localité de Shasha, en territoire de Masisi.
La société civile locale à Bweremana encourage la prise en charge des blessés et le soutien aux familles des victimes de ces bombardements par le gouverneur militaire du Nord-Kivu.
Cette organisation citoyenne déplore aussi la panique qui s’empare de la population civile à la suite de cette escalade de violence dans la zone, en violation de la trêve humanitaire de deux semaines, proposée par les États-Unis d’Amérique.
Les FARDC avaient accusé, le 11 juillet courant, le M23-RDF d’avoir violé cette trêve et dénoncé leur « attitude belliqueuse légendaire à vouloir maintenir les populations déplacées dans des conditions atroces en les privant ainsi l'accès à l'aide humanitaire».
Il s'en est suivi, selon les FARDC, un déplacement massif de populations ayant non seulement aggravé davantage une situation humanitaire déjà chaotique, mais également causé une entrave au personnel humanitaire pour accéder aux populations vulnérables de cette partie de la Province du Nord-Kivu.