L’UNESCO, le CSB et le CIFOR-ICRAF se liguent pour la restauration de la faune de Yangambi

Une plate-forme des scientifiques a vu le jour mercredi 9 juillet au Centre de surveillance de la biodiversité de l’Université de Kisangani (CSB). Initiée par le Centre de recherche forestière internationale et Centre international de recherche en agroforesterie (CIFOR-CIFOR) dans le cadre de la mise en œuvre du plan quinquennal de gestion de la faune, cette plate-forme regroupe principalement des institutions de recherche dans le domaine de la faune active dans le paysage de Yangambi.

Ce cadre de travail est composé des représentants du CSB, de l’UNESCO ainsi que du CIFOR - ICRAF. Il permettra à ces différents acteurs, d’échanger des informations et travailler en synergie pour la conservation et la restauration de la faune dans le paysage de Yangambi.

« En fait, il faut éviter la superposition des activités, mais plutôt il faudra tendre vers les synergies, les synergies pour permettre d’obtenir justement des résultats attendus… », a expliqué le professeur Onésime Mubenga du Centre de surveillance de la biodiversité de l’UNIKIS.

Cette plate-forme s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan de gestion quinquennal de la faune dans le paysage de Yangambi, validé en 2023, renchérit Sagesse Nziavake, experte au CIFOR.

 Il s’agit, selon elle, des informations qui cadrent avec les activités mises en œuvre par les organisations et institutions qui travaillent dans le paysage, pour permettre les échanges des activités de ces organisations et même de la recherche dans le paysage de Yangambi.  

Dans ce paysage, se trouve la Réserve de Biosphère, une aire protégée en proie à des menaces dues aux activités anthropiques.  

 

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