La Commission électorale nationale indépendante (CENI) attend que le ministère de l’Intérieur et Sécurité clarifie les conflits de pouvoir et des limites dans certaines communes afin d’avoir la possibilité d’y organiser les élections municipales.
C’est ce qu’a déclaré, jeudi 25 janvier, le directeur de communication de la CENI, Jean-Baptiste Itipo, concernant les entités où l’élection des conseillers communaux n’a pas eu lieu en décembre dernier.
« C’est vrai qu’on a organisé l’élection des conseillers communaux aux 26 chefs-lieux des provinces, en son temps, la CENI avait bien dit dans un communiqué de presse que ces élections allaient être organisées uniquement dans un premier temps aux chefs-lieux des provinces simplement parce qu’il se posait un problème des conflits de pouvoir et conflits des limites au niveau de certaines communes et qu’il faille à ce que ces conflits soient déjà vidés par le ministre ayant en charge la sécurité et l’intérieur et nous attendons cela. Cela ne signifie pas qu’il y aura nomination, non ! Dès que les choses seront clarifiées, la CENI sera prête à organiser des scrutins dans ces entités-là. Donc, nous attendons que les conflits de pouvoir et de limites soient clarifiés », a fait savoir Jean-Baptiste Itipo dans une interview à Radio Okapi.
Par ailleurs, il rappelle aux candidats lésés par les résultats provisoires des législatives provinciales et communales de saisir les juridictions compétentes en contestation dans les huit jours à dater de la publication de ces résultats.
« Pour les candidats députés provinciaux, ils saisissent les différentes Cours d’appel faisant office des cours administratives d’appel pour introduire leurs recours. Et pour l’élection des conseillers communaux, ceux qui se sentent lésés vont devoir saisir les Tribunaux de grande instance faisant office de Tribunaux administratifs. Et ces juridictions disposent de 60 jours pour rendre leurs arrêts ou soit les jugements selon les cas », a indiqué le directeur de communication de la CENI.