Certains jeunes victimes de la guerre en Ituri se sont lancés ces derniers jours dans la fabrication de la pâte à base de farine de blé accompagné des œufs, communément appelée « Chapati ». Cette activité, bien que peu rentable, leur permet de subvenir à quelques besoins.
Dans les quartiers Mudzipela, Saio, Bankoko, Bakongolo, Lumumba, Kindia et Hoho, dans la ville de Bunia, on retrouve le long des rues principales de petits kiosques en bois sur lesquels on peut lire : « Chapaterie ». Des dizaines des personnes fréquentent ces lieux surtout le matin et le soir pour acheter la pâte large et cuite dans une poêle accompagnée d’œufs.
Les tenanciers de ces petits business sont des jeunes dont la plupart sont des victimes des atrocités de la guerre de l’Ituri.
Ce travail leur permet de gagner leur vie.
« Je suis un jeune d’ici à Saio, je prépare le chapati pour mes clients. Ce travail n’a pas beaucoup des bénéfices. Mais les petits cent francs que nous recevons ici nous aident à subvenir à nos besoins », explique Mbo, l’un de ces jeunes.
Tous demandent à d’autres jeunes d’entreprendre des activités génératrices des revenus au lieu de se livrer à certaines activités douteuses ou rejoindre les groupes armés. Les consommateurs de chapati encouragent ces jeunes entrepreneurs.
Ils demandent au Gouvernement ou d’autres structures d’appuyer leur initiative.