Plus d’une centaine d’élèves du complexe scolaire Cirezi ont été sensibilisés, jeudi 2 novembre, sur la prévention et la lutte contre les infections sexuellement transmissibles (IST) au quartier Kilibula, à Uvira (Sud-Kivu).
Le centre des adolescents et des jeunes de l’ONG SOS femmes et enfants en catastrophe (SOS FEC) a organisé cette activité dans le cadre de son programme de droits à la santé sexuelle et reproductive.
Les participants ont eu droit au jeu de questions-réponses sur les infections et les maladies sexuellement transmissibles. Ces notions apprises dans certains cours dispensés à l’école ont été approfondies pendant la sensibilisation.
Ainsi, certains jeunes adolescents ont beaucoup appris les IST qui détruisent la jeunesse. L’une de ces jeunes s’exprime :
« On doit éviter des relations sexuelles qui ne sont pas protégées, pour ne pas avoir des infections qui ont pour conséquence la mort, la stérilité ou de fausses couches. C’est ce que j’ai compris. Et pour des consultations, on doit aller à l’hôpital. J’ai compris qu’on ne doit pas faire des relations sexuelles avec n’importe qui et n’importe quand. A mon âge, la relation sexuelle ne m’intéresse pas parce que si je le fais sans protection, je risque de faire des grossesses précoces ».
La responsable de l’ONG SOS FEC/Uvira, Annie Nturubika Indi, estime que le monde du numérique facilite la dépravation des mœurs chez les jeunes et adolescents.
Elle en appelle à la responsabilité des parents pour éviter cette perversion :
« Les enfants d’aujourd’hui connaissent beaucoup sur le sexe plus que nous les parents ! Nous devons leur parler sur les avantages et les inconvénients du sexe. Car il y a un temps où l’école a des limites. Tandis que le sexe n’a pas de limite, c’est jusqu’à la mort. Alors les parents doivent encourager les enfants à étudier et à s’adonner d’abord à l’école, à s’abstenir d’abord du sexe à l’adolescence ».
De son côté, le chef d’établissement du complexe scolaire Cirezi de Kilibula, Bienvenu Bakungule, tente de mener son combat contre les IST par la désinfection des latrines de l’école.
Des élèves sont aussi désignés chaque jour pour tenir propres les salles des classes.
D’après cette ONG, les adolescents sont les plus exposés aux IST surtout pendant les vacances ou les détentes scolaires.