L’association des exploitants forestiers et artisanaux du Katanga, a plaidé, ce mercredi 18 octobre, pour la levée de la mesure portant interdiction d’exploitation du bois rouge. C’est depuis 2017 que le Gouvernement a pris cette mesure conservatoire.
Les exploitants estiment que près de six ans après, cette interdiction devrait être levée mais en instaurant des mesures d’encadrement de cette exploitation.
La décision de l’Etat avait été motivée par la coupe abusive et frauduleuse de cette essence par des étrangers, des autorités civiles et militaires sans titre ni qualité.
Dans une interview à Radio Okapi, le président de l’association des exploitants forestiers et artisanaux du Katanga a indiqué que la commercialisation du bois rouge notamment peut générer des ressources pour le pays. Il suffit juste que le Gouvernement encadre cette exploitation.
Le bois rouge, de son nom commercial Padouc, se trouve dans le Haut-Katanga en territoires de Kasenga, Kambove et Sakania. Dans cette dernière entité, il est en faible quantité. C’est plus dans la forêt claire de Myombo.
Après de nombreuses dénonciations faites par plusieurs personnalités sur la coupe abusive et frauduleuse de cette essence, son exploitation avait été interdite en 2017. Et depuis lors, aucun permis de coupe n’a été délivré par l’Etat.
Les exploitants réguliers, eux, attendent toujours la levée de cette mesure qui tarde à venir, estime leur président manager Mbenga. Ils disent ne pas comprendre pourquoi l’Etat autorise l’exploitation de cette essence forestière dans d’autres provinces que dans celles de l’espace grand Katanga.
Le bois rouge est apprécié pour sa résistance, sa dureté et son rendu sur les œuvres d’art, notamment.
Sa principale destination d’exportation est l’Asie, plus particulièrement la Chine.