Les enseignants des écoles primaires et secondaires publiques de Djugu et Aru dans la province de l’ituri, ont durci leur mouvement de grève, vendredi 15 septembre. C’était à l’issue de leur assemblée générale tenue à Aru centre.
Ces enseignants réclament principalement le paiement des arriérés de leur salaire pour les mois de juillet et août ainsi que l’éradication de la zone salariale.
Ils affirment constater l’indifférence des autorités face à leurs multiples revendications.
« Nous avons décidé que chaque enseignant entre en grève sèche dès ce vendredi. Une grève qui ne sera levée qu’au lendemain du jour où Caritas nous paiera notre salaire », a expliqué le syndicaliste Dhelo Bule.
Deux semaines après l’ouverture de l’année scolaire, les cours n’ont toujours pas repris dans plusieurs écoles publiques des territoires de Djugu et d'Aru.
Cette décision des enseignants frustre les élèves finalistes du secondaire, désireux de poursuivre leur programme scolaire. Ils invitent le Gouvernement à résoudre urgemment ce problème qui, selon eux, risque de perturber le calendrier scolaire.
« Nous sommes victimes. Nous ne savons pas pourquoi nous n’avons pas étudié aujourd’hui. Nous sommes pénalisés à cause de cette situation. Que le Gouvernement trouve une solution à ce problème pour que demain ou après-demain, nous retournions à l’école », a plaidé Alfred Ndrui-Ngalembo, porte-parole des élèves de l’Institut Gina.
Le secrétaire exécutif du gouvernement provincial, qui appuie le secteur de l’éducation en Ituri, indique que ces revendications des enseignants sont d’ordre national. Et donc, une solution sera trouvée au niveau national.