Corneille Nangaa, ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a affirmé, lundi 28 août, à Radio Okapi qu’il s’est exilé parce que sa « sécurité n’était plus garantie au pays ».
Il a déclaré qu’il vivait sous des menaces permanentes alors que sa garde policière lui a été retirée.
En outre, Corneille Nangaa dénonce un contexte de vie politique difficile pour les opposants, où règnent « l’illégalité et un banditisme d’état », caractérisé, selon lui, par « des perquisitions illégales, des arrestations arbitraires, des rafles et confiscation de toutes les libertés ».
Candidat déclaré à la présidentielle de 2023, le président du parti politique Action pour la Dignité du Congo et de son Peuple (ADCP), Corneille Nangaa estime que le « processus électoral en cours est biaisé et tribalisé dans son architecture ».
A propos du processus électoral précédent, l’ancien président de la CENI affirme qu’il y a eu « des secrets de délibération des véritables résultats de vote et des secrets d’un accord politique sur les résultats ».
Corneille Nangaa s’entretient avec Jeff Ngoy
/sites/default/files/2023-08/280823-p-f-kininvitecorneillenangaalebon_web.mp3