Un symposium sur le sinistre de Kalehe s’est tenu mardi 4 juillet à Bukavu (Sud-Kivu). Organisé par la Dynamique indépendante résilience, cette rencontre avait pour but de tirer des leçons de la catastrophe survenue en mai dernier dans le territoire de Kalehe (Sud-Kivu).
D’après l’accompagnateur technique au sein de cette organisation, Prosper Hamuli Birali, il faut qu’à la fin d’une catastrophe l’on sache prévenir la catastrophe suivante.
« Il n’y a pas de standards de prévention, il n’y a pas de standard de gestion des catastrophes de façon qu’à chaque fois à la fin d’une catastrophe, on puisse prévenir la catastrophe suivante et se comporter de façon à faire face à nos catastrophes », a-t-il expliqué.
Pour Prosper Hamuli Birali, ce manque des standards de prévention et gestion des catastrophes est synonyme de mort :
« Nous sommes en train de creuser notre propre tombe parce que nous sommes dans une période de changement climatique. Ce sont des choses qui vont arriver et il n’y a pas moyen de les arrêter aujourd’hui. Mais on peut atténuer les effets de ces catastrophes par nos comportements responsables, par nos décisions responsables ».
Il interpelle tous « les intervenants civils et le pouvoir public à se mettre ensemble pour avoir des politiques publiques qui sont budgétisées au niveau provincial et au niveau national pour le compte des catastrophes ».