RDC: début de l'examen d’Etat 2022-2023

La session ordinaire de l’Examen d’’Etat (EXETAT) a débuté lundi 26 juin sur toute l’étendue du territoire national. Le lancement officiel de cette épreuve nationale a eu lieu dans la ville de Mbuji-Mayi par le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), Tony Mwaba.

Pour cette année scolaire au total 1.800.253 élèves sont attendus. A Kinshasa, selon ces finalistes, l’examen s’est bien passé.

Pour ce premier jour, le test a porté sur la culture générale. Pour ce mardi, ça sera le tour des cours d’option. Et ces finalistes disent espérer que tout se passera comme au premier jour.

Un mois après les inondations meurtrières  à Kalehe

Dans le territoire de Kalehe, le lancement officiel des épreuves de l’Examen d'Etat a été fait par l’administrateur du territoire, Thomas Bakenga au centre d’EXETAT à Kalehe-Centre. Ce dernier s’est réjoui de la ponctualité des candidats finalistes présents dans différents centres de passation de l'Examen d’Etat dans son entité. Le début de ces épreuves s’est passé dans le calme et sans incident, même pour les finalistes de Bushushu et Nyamukubi, villages affectés par les inondations et éboulements meurtriers en mai dernier. 

Au total, 44 543 candidats, dont 21 558 filles, sont accueillies en ce jour dans les 107 centres que compte la province éducationnelle Sud-Kivu 1.

Vers Minembwe

Le directeur de la Province éducationnelle (PROVED)/ Sud-Kivu 2, Albert Bope, indique que 24 043 candidats, dont 9420 filles, sont attendus à cette session ordinaire dans les territoires d’Uvira et de Fizi.

Certains parmi les candidats finalistes ont effectué une dizaine de kilomètres, quittant Mikenge jusqu’à Kalingi et de Kalingi vers Minembwe-Centre pour prendre part à ces épreuves. Un autre mouvement des élèves finalistes et des enseignants a été observé se diriger de Minembwe-Centre vers leur centre de passation de l’examen à Mikenge.

Le porte-parole des FARDC à Minembwe, le sous-lieutenant Jérémie Meya, signale que tous ces centres se trouvent sous haute sécurisation et surveillance de la police nationale appuyée par les FARDC.

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