Le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) a lancé, jeudi 11 mai à Bunia, un projet sur la promotion de la gouvernance sécuritaire inclusive et participative des femmes pour le développement du territoire de Djugu (Ituri).
Cette approche vise à renforcer les capacités d’une trentaine de femmes dont la plupart sont affectées par les conflits armés qui persistent dans ce territoire.
L’objectif est de les impliquer dans la recherche active des solutions durables aux problèmes sécuritaires de ce coin du pays.
Avec l’appui du PNUD, ces représentantes des organisations féminines et des notables ont échangé sur les mécanismes d’implication des femmes à la gouvernance sécuritaire dans le territoire de Djugu.
Pour la coordonnatrice du Forum des mamans de l’Ituri, Jacqueline Malosi, les femmes ont des qualités et des atouts qui doivent être pris en compte pour résoudre le problème sécuritaire dont elles sont les premières victimes.
Elles peuvent par exemple participer aux comités locaux de sécurité et de proximité.
« Les femmes sont exclues du processus de renforcement de la paix dans le territoire. Or, elles sont une potentialité et ont des atouts pour faciliter la résolution pacifique des conflits », explique-elle.
De son côté, l’administrateur intérimaire du territoire de Djugu, Ruphin Mapela, a salué cette initiative qui met, selon lui, la femme au centre du développement de ce territoire, en proie aux conflits armés :
« L’implication de la femme a ce comité sera importante lorsque nous aurons des réunions élargies. Leur implication sera importante dans un contexte que nous travaillons ».
Cependant, il a souhaité que cette approche puisse s’étendre à toutes les chefferies et tous les secteurs pour promouvoir la cohésion sociale en Ituri.
Ce projet est financé par le PNUD à hauteur de 62 000 USD pour une période de six mois.