Plus d’une semaine après l’altercation meurtrière entre des jeunes de l’UNAFEC et des militaires à Lubumbashi (Haut-Katanga), le bilan officiel n’est pas toujours pas connu ; les militaires impliqués ne sont toujours pas identifiés. La société civile et des acteurs politiques dénoncent cette situation et en appellent à la justice pour que les coupables soient retrouvés et qu’ils répondent de leurs actes qui ont couté la vie à moins 20 personnes.
Le rassemblement des députés du Katanga, qui comprend les élus nationaux de toutes les provinces issues de l’ancien Katanga, demande qu’une commission d’enquête parlementaire soit mise sur pied et envoyée à Lubumbashi pour chercher à savoir ce qui s’est réellement passé le 23 mars et que les auteurs répondent de leurs actes.
Ce jour-là à Lubumbashi, une fusillade avait éclaté, à proximité d’une rivière, à la suite d’une altercation entre des jeunes du parti politique UNAFEC et des militaires.
Les tirs de ces soldats ont atteint certains jeunes qui sont morts sur le champ. D’autres pris de panique se sont jetés dans la rivière et se sont noyés.
Au moins 20 corps ont été ramenés à la morgue.
Le groupe thématique gouvernance et sécurité du Cadre de concertation de la société civile du Haut-katanga, monte également au créneau. Pour son responsable, Bertin Tshoz, ces actes ne devraient pas rester impunis.
Jusque ce vendredi 31 mars après-midi, le bilan officiel n’était pas toujours communiqué. Tous les efforts de Radio Okapi pour avoir la réaction des autorités sur cette question sont restés vains.