Les organisations de la société civile, les humanitaires et des animateurs des institutions étatiques recommandent aux autorités urbaines et territoriales d’Uvira de prendre des mesures spécifiques pour la sécurisation de l’enfant surtout dans des zones en conflit des hauts plateaux d’Uvira et Fizi/Itombwe(Sud-Kivu).
Ces acteurs l’ont exprimé jeudi 23 février à l’issue d’une sensibilisation sur la justice sociale, célébrée le 20 février de chaque année.
Cette activité a été initiée par l’Association des jeunes pour le développement communautaire (AJDC), avec l’appui de l’ONG américaine Kailash Satyarthi Children’s Foundation, dans le cadre de la campagne 100 millions d’activistes pour les droits de l’enfant.
« Justice pour l’Afrique : ne coupez pas notre futur », c’est le thème de cette journée internationale de la justice sociale célébrée ce jeudi au centre de recherche en hydrobiologie d’Uvira.
En plus de la problématique de la sécurisation de l’enfant, les participants ont relevé de grands défis qui s’observent dans la gestion de zones salariales pour les enseignants. Ils ont recommandé que l’état congolais puisse régulariser le système macroéconomique sur la stabilité et le produit intérieur brut sur toute l’étendue du territoire national, a déclaré l’animatrice de l’ong AJDC/Uvira, Françoise Mana Mwiriri.
« L’inaccessibilité à l’éducation dans des zones à crise sécuritaire est très importante. L’amélioration de la qualité de l’enseignement pose toujours des problèmes sur toute l’étendue (Ndlr du territoire) nationale. L’insuffisance des infrastructures scolaires dans le pays fait encore débat. Les autorités misent beaucoup sur la sécurité des enfants en milieux urbains qu’en milieux ruraux », a-t-elle relevé.
A ce tableau peu reluisant, elle ajoute ceci:
« Le budget alloué au ministère de l’éducation de base secondaire, technique et professionnel est sensiblement insuffisant. Que l’Etat congolais prenne des mesures spécifiques sur la sécurisation de l’enfant surtout dans des zones de conflits ».
Au regard de cette situation, les 17 objectifs de développement durable sont loin d’être atteints à l’horizon 2030, selon les participants. Ces derniers ont adressé un mémorandum aux chefs des services des affaires sociales, des affaires humanitaires et aux FARDC, représentés dans cette rencontre, en vue de mettre fin à cette problématique à Uvira.