Le gouvernement congolais va analyser les recommandations des chefs d’état-major de l’EAC avant de se prononcer

Les chefs d’état-major de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est (EAC) réunis le 9 février dernier à Nairobi ont proposé que le M23 entame son retrait à partir du 28 février pour une durée d’un mois.

La réunion de Nairobi a aussi décidé d’un cessez-le-feu immédiat par toutes les parties et le retrait de tous les groupes armés locaux et étrangers. 

Par ailleurs, les chefs d’état-major de l'EAC ont proposé une attribution des zones d’opération aux troupes burundaises, kényanes, sud-soudanaise et ougandaises dans les territoires occupés par le M23.

Réagissant sur ce plan de déploiement de la force de l’EAC, le ministre des Affaires étrangères de la RDC, Christophe Lutundula a affirmé, lundi 13 février, que le gouvernement va minutieusement analyser ce document et donner sa position.

D’après lui, Tout ce qui n’est pas dans la logique de la cessation des hostilités par le M23, de la cessation de l’agression par le Rwanda, du retrait des zones occupées par le M23 et l’armée rwandaise, du retour des Congolais à leurs domiciles ne sera pas accepté a prévenu Christophe Lutundula.

 

Que pensez-vous des décisions prises par les chefs d'état-major de l'EAC et de la réaction du gouvernement Congolais ?

 

Invités

- Nissé Mughendi, professeur de Géopolitique et des relations internationales à l’Université catholique du Graben. Il est aussi directeur du Bureau-centre d’études sur la paix et la sécurité (BCEPS).

- Chober Agenonga, professeur à l’Université de Kisangani et l’Université catholique du Congo. Spécialiste dans le domaine des études de sécurité, de géopolitique et de sociologie militaire. Il est aussi chercheur principal dans le pilier Violences du Groupe d’études sur le Congo (GEC).

- Me Reagan Miviri, avocat et chercheur à Ebuteli, partenaire de recherche du Groupe d’Etude sur le Congo (GEC). 

 

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