La Commission électorale nationale indépendante (CENI) annonce avoir enrôlé, jusqu’au 7 février, 12.030.470 Congolais dans la première aire opérationnelle. Ce chiffre représente 64,35 % des personnes attendues. La première aire opérationnelle concerne les provinces suivantes : Kongo-Central, Kinshasa, Kwango, Kwilu, Mai-Ndombe, Equateur, Mongala, Nord-Ubangi, Sud-Ubangi et Tshuapa.
L’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs lancée le 24 décembre 2022 dans la première aire opérationnelle se poursuit avec succès, selon la CENI.
Les chiffres provisoires par province, dans la première aire opérationnelle se présente de la manière suivante :
- Equateur : nombre d’enrôlés à ce jour : 614.932 personnes,
- Kinshasa : 4.003.078
- Kongo-Central : 1.588.288
- Kwango : 732.799
- Kwilu : 1.583.006
- Mai-Ndombe : 630.414
- Mongala : 552.244
- Nord-Ubangi : 566.120
- Sud-Ubangi : 1.095.443
- Tshuapa : 664.146.
L’enrôlement dans la première aire lancé le 24 décembre 2022 a été prolongé de 25 jours, soit du 24 janvier au 17 février 2023, pour permettre aux requérants en retard d’obtenir leurs nouvelles cartes.
Dans la deuxième aire opérationnelle, les chiffres se présentent comme suit :
- Haut-Katanga : 370.902
- Haut-Lomami : 9.571
- Lomami : 51 278
- Lualaba : 54.001
- Kasaï : 215.403
- Kasaï-Central : 306.256
- Kasaï-Oriental : 306.256
- Sankuru : 7.216
- Tanganyika : 88.659,
- Afrique du Sud : 918
- Belgique : 1.030
- France : 1.463.
Formation et résolution des problèmes techniques
La CENI annonce que les membres des centres d’inscription dans la troisième aire opérationnelle sont au dernier niveau de la formation et elle s’apprête ainsi à y lancer l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs d’ici le 16 février. Toute la logistique nécessaire y afférente y a été déployée, ajoute Patricia Nseya Mulela, rapporteur de la CENI.
Elle fait remarquer que tous les kits d’enrôlement qui posent des problèmes de quelque nature que ce soit dans un centre d’inscription sont vites ramenés vers l’Antenne, qui les transfère immédiatement au siège où des experts techniciens réparent, avant de les retourner dans leurs centres.
Pour l’intérieur du pays, « nos techniciens sont déployés pour réparer les kits qui posent problème. La numérisation méthodique de notre direction informatique facilite bien les tâches », a rassuré Mme Nseya.