La société civile de la chefferie de Baswagha, territoire de Lubero (Nord-Kivu) a recommandé, samedi 21 janvier, aux miliciens de se retirer de ce coin du pays.
Cette structure a fait cette recommandation en marge d’une manifestation organisée pour dénoncer l’occupation de plusieurs villages de la zone par des miliciens Maï-Maï.
Dans un mémorandum remis à l’administrateur du territoire de Lubero, elle dit accorder un ultimatum de 72 heures (à dater de samedi 21 janvier) aux miliciens de se retirer des agglomérations qu’ils occupent et de rejoindre le programme de DDRC/S ou l’armée.
Le président de la société civile de Baswagha, Charles Kasereka a accusé ces miliciens de commettre des actes de vandalisme contre la population civile de ce coin du pays.
Selon lui, ces assaillants commettent des violations des droits de l’homme, caractérisées par des tueries, viols, demandes des amendes et pillages systématiques des biens de la population.
A cet effet, les chefs d’établissements de l’EPST sont obligés sont contraints d’arrêter les activités scolaires dans la chefferie de Baswagha.
A ces violations, indique Charles Kasereka, s’ajoute l’enrôlement des mineurs dans ces groupes armés.
« Il y a inaccessibilité des routes de desserte agricole suite de la multiplicité des barrières. Aux groupes armés de rejoindre le PDDRCS soit d’intégrer l’armée ou la police nationale afin de contribuer à la pacification de notre pays. Au chef de l’Etat de renforcer l’autorité de l’Etat au Nord-Kivu dans la chefferie de Baswagha », a-t-il poursuivi.
De son côté, l’administrateur du territoire de Lubero, colonel Alain Kiwewa, a promis aux manifestants son implication non seulement en transmettant le message à sa hiérarchie, mais également dans la restauration de l’autorité de l’Etat dans cette partie Nord-Kivu.