Certains parents de la ville de Bukavu (Sud-Kivu) ont affirmé, mardi 20 décembre, manquer de moyens financiers pour plaire à leurs enfants lors de la fête de nativité.
C’est le cas de Théophile Ciruza, père de 10 enfants qui, pour lui, cette période des fêtes est un moment de stress :
« Sur le plan financier, c’est vraiment difficile, parce que l’argent ne circule pas. Je suis père de 10 enfants, quand les enfants arrivent à me demander de leur acheter les habits. Pour moi, ça coute très cher. Il n’y a pas d’argent ».
Du coté des commerçants rencontrés au marché communément appelé « Chez Baba Chingazi » les avis sont partagés.
Les vendeurs des magasins se plaignent de ne pas vendre suffisamment.
« Les parents n’ont pas de moyens pour acheter. Par rapport encore à l’année passée, c’était un peu mieux mais on demande seulement que les autorités puissent payer les gens pour qu’ils puissent aussi acheter pour les enfants et que les enfants aussi puissent bien fêter », a déclaré une vendeuse d’habits pour enfant.
Entre-temps les vendeurs à la sauvette ou à même le sol, se réjouissent car pour eux, les ventes sont florissantes.
« Ça se passe très bien, nous nous retrouvons parce qu’on discute ensemble, si je vois que je vais gagner 1$, j’accepte », se réjouit Melissa Noëlla.
Les opérateurs économiques sont contents après que le Premier ministre a décidé d’un moratoire sur les contrôles fiscaux et parafiscaux.
Ces contrôles sont suspendus du 14 décembre 2022 au 14 février 2023.