Environ 1 488 nouvelles infections du VIH/SIDA ont été notifiées, depuis janvier dernier, au Nord-Kivu.
Le PNLS a publié ce chiffre, ce jeudi 1er décembre, à Goma, lors du lancement des activités commémoratives de lutte contre le VIH/SIDA dans cette province.
D'après le PNLS affirme enregistrer de janvier à fin octobre, 22 788 cas contre 21 300 l’année dernière.
Le Coordonnateur du PNLS/Nord-Kivu justifie cette hausse de cas par la résurgence de l’insécurité au Nord-Kivu, mais aussi l’abandon de traitement par le PVV notamment.
''Il y a augmentation de nouvelles infections de 1.488 pour cette année. Nous avons beaucoup de causes de cette flambée. D’abord c’est l’insécurité dans la province. Il y a de malades qui sont déviés vers les chambres de prières en leur promettant la guérison et pourtant ça ne vient jamais'', a déclaré Dr Adolphe Gashinge.
Pour la présidente de l’Union congolaise des organisations de personnes vivant avec le VIH, la menace du SIDA plane toujours sur la population du Nord-Kivu, malgré la prise en charge gratuite des anti-retro viraux « ARV ».
Francoise Kahindo déplore l’augmentation de nouveaux cas d’infections, mais aussi de décès malgré les efforts engagés dans la riposte contre cette pandémie qui endeuille la population :
''Nous avons les ARV. Mais nous avons de difficultés liées à cause de l’insécurité. Maintenant il y a beaucoup de déplacés, il y a aussi beaucoup de décès, Mais également il y a beaucoup de nouvelles infections. Voilà tant de difficultés pour cette année. Tout ça, ça pénalise pour atteindre l’objectif 95,95,95 lorsqu’il y a encore de cas de décès et de nouvelles infections''.
Les zones de santé les plus affectées sont celles de Karisimbi, Beni, Butembo, Goma, Mutwanga et Rutshuru.