Le journaliste freelance de New York Times, Steve Wembi, est aux arrêts depuis 24 octobre. Son épouse et sa mère venues s'enquérir de la situation au niveau de l'hôtel Léon à Kinshasa ont également été arrêtées puis relâchées par la suite. Sur son compte twitter, ce mardi 25 octobre, le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH) note avec inquiétude des menaces et intimidations de plus en plus fréquentes contre les journalistes.
Le BCNUDH condamne ces menaces et invite les autorités à prendre des mesures nécessaires pour les faire cesser et ouvrir systématiquement des enquêtes lorsque de tels cas se présentent.
Depuis le début de l’année, de plus en plus de journalistes couvrant l’actualité en en RDC sont la cible de menaces d’arrestation par les services de renseignements, d’agression physique et d’autres formes de harcèlement, indique la même source.
Les libertés d’information, d’opinion et d’expression sont constitutionnellement protégées et garanties par les lois en vigueur en RDC. Il appartient aux autorités de tout mettre en œuvre pour construire un environnement sécurisé propice au développement d’une presse libre et indépendante, selon le BCNUDH.
Ce dernier continue à plaider pour l’adoption des lois relatives à la liberté de la presse et réitère son soutien aux autorités, aux associations des journalistes et ONG pour la promotion et la protection des droits des journalistes.