Quelques promoteurs des écoles privées agrées du Kasaï-Oriental s’insurgent contre le paiement des frais de certification des bulletins scolaires. Ils pointent du doigt la division provinciale de l’Enseignement primaire secondaire et technique (EPST) d’avoir exigée 1.000 francs congolais sur chaque bulletin comme frais de certification des bulletins, en plus de ce qui avait été exigé à tous les établissements primaires publics et privés de la République démocratique du Congo.
« Les établissements scolaires se sont déjà acquittés, suivant l’arrêté du gouverneur de province, des frais de minerval de l’EPST et aussi des bulletins. Chaque établissement a payé 3.500 environ et 1.000 francs de bulletins », explique Badibanga N’Sampuka Bisala, promoteur du Complexe scolaire Basambi.
Il déplore le fait qu’après ou avant la proclamation, les divisions provinciales éducationnelles demandent encore aux établissements de payer 1.000 francs par élève, des frais de certification de ces mêmes bulletins :
« Nous pensons que c’est paradoxal, parce que le ministère de l’EPST ayant instauré le bulletin unique national pour tous les établissements de l’éducation de base a cherché une reconnaissance officielle de ces bulletins. La façon dont on les a même imprimés et puis forgés montre que ces bulletins sont certifiés. Nous demandons de supprimer ces frais de certification de bulletins déjà certifiés par le niveau national. »
Contacté par Radio Okapi, le directeur provincial de l’EPST Kasaï-Oriental rejette ces allégations. Il précise que la division n’a pas fait payer des frais supplémentaires, mais plutôt les frais repris sur la note circulaire du ministère de l’EPST.