Le collectif des magistrats révoqués aux termes des ordonnances du 14 avril 2018 réclament leur réhabilitation. Il a réitéré cette réclamation dans une déclaration faite vendredi 27 mai à la place des évolués dans la commune de la Gombe à Kinshasa.
Dans cette déclaration, les magistrats concernés disent attendre les conclusions des travaux de la commission mixte présidence de la République -Conseil supérieur de la magistrature, qui, selon eux, doivent aller dans le sens de leur réhabilitation. Cette commission avait été instituée par le président de la République en novembre 2020.
Dans un extrait de cette déclaration, le collectif remercie le chef de l’Etat « pour sa détermination à corriger toutes les irrégularités et injustices, en daignant de les réhabiliter et de sauver la vie de leurs enfants, le salaire ayant un caractère alimentaire.»
« Depuis quatre ans, les enfants de ces magistrats croupissent dans la misère, les uns devenus rabougris, les autres chassés régulièrement de l’école, comme si nous, leurs parents, avions commis des fautes disciplinaires, alors que nombre d’entre nous étions des plaques tournantes en termes de compétence et de discipline dans nos juridictions et offices respectifs. Nous vous promettons de servir la République avec le même zèle, compétence technique, dévouement, intégrité et impartialité…», peut-on lire dans le même document.