Les ambassadeurs-chefs des missions diplomatiques des pays membres du Conseil de sécurité de l'ONU, ceux des pays ayant statut d'observateurs au processus de Nairobi ainsi que les représentants de l'Union européenne se sont engagés, lundi 16 mai à Kinshasa, à s’impliquer dans le processus de paix enclenché, à Nairobi (Kenya).
Ce processus a mis dernièrement autour d’une même table les représentants des groupes armés locaux et les chefs d’Etat kenyan et congolais.
Ces diplomates été éclairés sur ce processus par le mandataire spécial du chef de l'Etat, Serge Tshibangu, et l'ambassadeur du Kenya en RDC, au cours d’une réunion, tenue au quartier général de la MONUSCO, à Kinshasa.
Après échanges, ces ambassadeurs ont clamé leur appui multiforme à ce processus.
Ils ont même promis un appui jusque devant le Conseil de sécurité de l'ONU afin de faire entendre la voix de la RDC.
L’ambassadeur de l'Union européenne, Jean-Marc Châtaignier a félicité et encouragé le président Félix Tshisekedi pour cette initiative de Paix.
Selon lui, la vision du chef de l’Etat congolais sur la réinsertion sociale des combattants armés et la justice transitionnelle rencontre celle de l’UE.
Il est hors de question de procéder à une intégration collective des groupes armés au sein des FARDC, a-t-il rappelé.
De son côté, le professeur Tshibangu est d’avis que « La réinsertion communautaire est multidisciplinaire et ceux qui choisiront l'armée seront soumis aux critères traditionnels ».
La représentante de l'Union africaine, Madame Ndiaye, a, quant à elle, promis une implication plus significative de son organisation, au-delà du statut d'observateur.
La Chine, la MONUSCO, les USA et la France ont aussi réaffirmé leur engagement d'accompagner ce processus de paix.
Ces diplomates sont notamment des USA, de la Russie, de la France, de la Chine, de la Grande Bretagne, du Bureau de l'Envoyé spécial du SG de l'ONU, de l'UE, de l'UA, de la CIRGL, de la MONUSCO, de l'Ouganda, du Rwanda, du Burundi, de l’Angola, etc.