Les consultations intercommunautaires se sont clôturées le weekend dernier dans la ville d’Uvira (Sud-Kivu). A l’issue de ces assises de cinq jours, les représentants de différentes communautés locales ont adopté une feuille de route sur base des états des lieux sur le terrain et pris des engagements pour renforcer le vivre ensemble. A cette occasion, un expert du ministère provincial de l’intérieur a lancé un appel vibrant à toutes les communautés ethniques vivant dans l’espace Uvira-Fizi-Itombwe à mitiger les violences par la cohésion sociale et leur cohabitation pacifique.
« Nous avons commencé par les leaders communautaires. Il y aura d’autres phases pour suivre ces leaders pour parler avec leurs communautés. C’est comme quand nous avons été à Baraka pour le problème de Bibokoboko. Le ministère de l’intérieur et la MONUSCO sont en train de mettre en place un mécanisme cohérent pour aller véhiculer le message de paix, pour regrouper les chefs coutumiers au niveau de Baraka pour parler de problème de terre », a expliqué l’expert du ministère provincial de l’intérieur Sud-Kivu, Amisi Lupota.
Déjà, selon lui, le maire de Baraka s’est rendu à Bibokoboko pour lancer la reprise du trafic sur le tronçon routier et faciliter la circulation libre de personnes et de leurs biens entre Baraka et Bibokoboko.
« Nous irons aussi à Bibokoboko pour lancer le message de paix. C’est un processus. Tout le monde a compris qu’il faille maintenant vivre ensemble, vivre en cohabitation pacifique (...) Et maintenant ici, nous venons de voir pratiquement que les gens commencent à avoir la volonté de vouloir cohabiter ensemble. C’est le vivre ensemble là que nous nous avons besoin comme ministère de l’intérieur chargé bien entendu de la sécurité », a-t-il poursuivi.
Ces assises ont été appuyées par la MONUSCO.