Madame Tina Salama, porte-parole adjointe du chef de l’Etat, rappelle aux groupes armés qui participent aux consultations à Nairobi au Kenya qu’il s’agit d’une reddition sans conditions. Elle évoque, dans un entretien à Radio Okapi dimanche 24 avril, des consultations entamées le vendredi 22 avril à Nairobi au Kenya entre les émissaires de la Présidence congolaise et les groupes armés, dans le cadre du processus de pacification de l’Est de la RDC.
«Ce n’est qu’une première phase. Il y a d’autres mécanismes qui existent. Le but ici, c’est de dire à ces gens, c’est une reddition sans conditions. Ils doivent déposer les armes et rejoindre le processus qui est mis en place par le gouvernement de la RDC. On espère que tous vont nous rejoindre et que les choses vont aller très vite pour pacifier notre pays », a affirmé Tina Salama.
Elle rappelle que ce sont les groupes armés locaux de la RDC qui sont visés par ces consultations.
« L’initiative vient du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi et soutenue par les quatre autres chefs d’Etat qui ont participé au dernier sommet de Nairobi. Le Président Tshisekedi a rappelé que le peuple congolais veut entretenir les relations fondées sur la paix et la sécurité de tous et renouvelle son engagement en faveur d’une politique de bon voisinage et attend des autres peuples de la communauté le même engagement pour la paix et la sécurité de tous », a ajouté la porte-parole adjointe du chef de l’Etat.
Lors du dernier sommet de Nairobi, les participants ont mis en place deux volets : le volet politique qui est entamé sous la direction du président Uhuru Kenyatta pour faciliter les consultations à entreprendre entre la RDC et les groupes armés. Mais aussi le volet militaire qui est sous le commandement de la RDC.
Tina Salama s’entretient avec Pierrot Elamenji :
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