La Journée internationale des des droits des femmes est célébrée le 8 mars de chaque année. Elle met en avant la lutte pour les droits des femmes et notamment pour la réduction des inégalités par rapport aux hommes. Dans les écoles et dans bien d’autres lieux publics, différentes manifestations sont programmées à travers la RDC pour marquer cette journée.
Si sur le plan international, cette journée est placée cette année sous le thème : « L'égalité des sexes aujourd'hui pour un avenir durable ». En RDC, le thème retenu est : « l'autonomisation des femmes et filles dans le contexte de lutte contre le changement climatique et la réduction des risques des catastrophes ».
Officialisée en 1977 par l’Organisation des Nations unies, cette journée couvre plusieurs évènements à travers le monde avec comme objectif de mettre un accent sur la lutte pour les droits des femmes et notamment pour la réduction des inégalités par rapport aux hommes.
Pour les Nations unies, faire progresser l’égalité des sexes dans le contexte de la crise climatique et de la réduction des risques de catastrophes est un des grands défis du XXIe siècle. L’ONU rappelle que les femmes sont plus vulnérables aux changements climatiques que les hommes, car elles constituent la majorité des populations les plus pauvres et des plus dépendantes aux ressources naturelles que la crise climatique menace le plus.
Dans le même temps, poursuit l’ONU, les femmes et les filles sont des agents de changement et des leaders puissantes dans l’adaptation climatique. Elles sont impliquées dans des initiatives durables dans le monde entier et leur participation a pour résultat une action climatique plus efficace.
« Continuer à examiner les opportunités, ainsi que les contraintes, pour donner aux femmes et aux filles les moyens de faire entendre leur voix et d'être des actrices égales dans la prise de décision liée aux changements climatiques et à la durabilité est essentiel pour le développement durable et une plus grande égalité des sexes », affirme l’organisation mondiale.
Pour l’Onu, « sans l'égalité des sexes aujourd'hui, un avenir durable et égal reste hors de notre portée ».