RDC : la société civile préoccupée par le retard du processus électoral de 2023

Présence policière pour empêcher les manifestants de faire un sit-in prévu par le CALCC-MILAPRO et certains partis politiques de l'opposition devant le siège de la CENI. Kinshasa le 22 novembre 2021
Radio Okapi.Ph/Jonathan Fuanani

Dans un communiqué publié ce lundi 7 mars à Kinshasa, le consortium (« Nouvelle société civile du Congo », « Centre pour la Gouvernance » et « le Forum pour la Démocratie et la Bonne gouvernance » ainsi que 800 organisations partenaires) se dit inquiet de constater que depuis plus d’un mois après la publication de la feuille de route de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), « rien de sérieux » n’est fait pour trouver des solutions aux contraintes relevées par cet organe ayant en charge l’organisation des scrutins.

Parmi ces contraintes soulevées par la CENI, il y a celles liées aux finances, à la logistique, à la sécurité dans certaines provinces, à l’identification des électeurs et celle relative à la loi électorale elle-même.

Le coordonnateur de la Nouvelle société civile du Congo, Jonas Tshombela, appelle ainsi le Chef de l’Etat à s’impliquer pour fédérer les parties et trouver un consensus sur ces questions pour « éviter tout glissement » du mandat présidentiel au-delà de 2023.

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