Trois jours après l’attaque des ADF dans le village Bhundimangalo qui a fait sept morts, et l’incendié de dix maisons d’habitation, les activistes des droits de l’homme dans la région réclament une « ceinture de sécurité » autour du groupement Banyangala où les ADF restent encore actifs.
C’est ce qu’a déclaré mardi 15 février, dans une interview à Radio Okapi, David Muwaze de l’Ong ADDH :
« Notre recommandation c’est à nos forces qui sont en train de nous sécuriser de pouvoir mettre en place des mesures surtout une ceinture de sécurité. Toute la population qui se concentrait dans cette agglomération a fui vers l’Ouganda. La première de choses est de sécuriser d’abord les agglomérations, sécuriser la population, et aussi traquer les rebelles. Comme les opérations sont en cours, nous recommandons vraiment qu’il y ait des opérations de grandes envergures dans les forêts aujourd’hui qui hébergent l’ennemi ADF dans la zone ».
L’incursion de Bhundimangalo avait eu lieu dans la journée de lundi. Les rebelles ADF ont exécuté six personnes à la machette et une autre par balle puis, ont incendié des maisons.
Grace à l’intervention de l’armée, ces rebelles ont pris la poudre d’escampette abandonnant certains biens pillés dans le village.