La Synergie des missions d’observation citoyenne des élections (SYMOCEL) recommande au gouvernement de montrer sa volonté pratique dans son appui à la Commission électorale nationale indépendante (CENI), en réajustant son budget annuel.
Dans une déclaration publiée lundi 7 février relative à la feuille de route de la CENI pour le processus électoral 2021-2027 dont elle relève quelques inquiétudes liées à sa matérialisation, la SYMOCEL a salué le premier pas franchi par la CENI à travers sa feuille de route vers le respect des échéances électorales.
Elle a également noté avec satisfaction le calendrier réaménagé de l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs de 14 provinces. Cependant, elle signale quelques inquiétudes quant au budget, notamment l’absence de mentionner dans sa feuille de route le coût global de l’élection des gouverneurs.
D’après la SYMOCEL, le flou est entretenu sur la transmission des coûts des opérations de la CENI au gouvernement, ainsi que le plan de décaissement auquel ce dernier doit s’engager.
« Cela met en mal la transparence dans l’observation, le contrôle et le suivi de ce plan de décaissement », déclare la SYMOCEL.
Elle s’inquiète aussi de la non-clôture de la phase de planification marquée par la non-production des documents pertinents, entre autres le calendrier électoral, son budget ainsi que les contraintes.
De ce fait, la SYMOCEL recommande d’abord au Parlement d’accélérer le traitement des propositions des lois relatives aux réformes électorales, en vidant notamment la question de la loi électorale. Au gouvernement, la structure demande de sécuriser l’ensemble du territoire national et de rassurer qu’aucune province ne sera exclue des scrutins pour fait d’insécurité.