Le nombre de déplacés, partis de Kabambare dans le Maniema, s’accroit à Kongolo dans le Tanganyika, à 390 km au nord-ouest de Kalemie. L'alerte a été donnée samedi 5 février par la Croix-Rouge locale.
L’insécurité, qui prévaut dans le secteur de Kabambare, est la cause majeure du mouvement des populations dans la région. Toutes ces personnes en mouvement vivent dans des conditions difficiles.
Les déplacés de Kabambare ont été au départ 1018 ménages en novembre dernier. Aujourd’hui, la Croix-Rouge locale avance les chiffres de 2350 ménages. C’est environ trente villages du territoires de Kongolo qui observent la présence des déplacés en provenance de Kabambare. Tous ces villages se situent le long de la rivière Lwika.
Les déplacés, qui affirment vivre dans des conditions difficiles, expriment d’énormes besoins humanitaires. La Croix-Rouge locale parle de 7 enfants décédés dernièrement de maladies infantiles non soignées parmi les déplacés. Les centres de santé comme celui de Ponda Luganza dans la chefferie de Bena Nyembo ou le centre de santé de Sola et celui Mugizya dans la chefferie de Bena Nkuvu se trouvent éloignés des bénéficiaires. Toutes ces structures sanitaires manquent de médicaments, note la même source.
Le mouvement de la population de Kabambare est observé dans la région depuis novembre dernier, après les affrontements signalés entre deux factions Mai Mai Malayika actives dans le secteur de Babuyu et celui de Bangu Bangu au Maniema.