Les activités ont repris normalement ce mardi 21 décembre sur l’ensemble de la ville de Goma, au Nord-Kivu, après les échauffourées ayant marqué la journée ville morte initiée la veille par le collectif des mouvements citoyens. Les écoles, les banques, le transport en commun, les marchés et autres commerces ont ouvert.
Le porte-parole du gouverneur du Nord-Kivu, général Sylvain Ekenge, parle de morts et des blessés dans le rang des agents de l’ordre, et trois armes emportées.
Pour lui, ces actes de barbarie ne resteront pas impunis.
Dans un point de presse tenu conjointement avec le commissaire provincial de la police, dans la soirée de lundi, le général Sylvain Ekenge a promis de déférer les organisateurs de ces manifestations populaires devant la justice.
L’appel à une journée ville morte à Goma avait pour but, selon les organisateurs, d’exprimer leur opposition à l’entrée de la police rwandaise à Goma. Ces fustigeant également la montée de la criminalité urbaine à Goma.
Le général Sylvain Ekenge assure pour sa part qu’aucun policier rwandais ne se trouve à Goma.
Selon lui, les jeunes qui manifestaient ont été instrumentalisés et manipulés sur base des rumeurs.